Témoignage candidat : Julien BLIN

Pouvez-vous nous présenter la structure dans laquelle vous travaillez ?

Le SDESM est une structure à taille humaine qui emploie une quarantaine d’agents. Il intervient notamment comme autorité organisatrice de la distribution d’énergie, ce qui correspond à la gestion du réseau basse tension d’électricité et de l’approvisionnement en gaz.

454 communes adhèrent actuellement au syndicat. Nous accompagnons principalement des municipalités de moins de 2 000 habitants sur des missions historiques de distribution d’énergie et sur des sujets plus actuels, à savoir l’enfouissement des réseaux ou la modernisation de l’éclairage public. 

Le syndicat assure aussi le contrôle quotidien de la qualité de fourniture du réseau électrique ainsi que du gaz de façon plus minoritaire. Nous jouons le rôle d’intermédiaire entre Enedis et les communes de Seine-et-Marne en réalisant le diagnostic de la fragilité de leur réseau et en étant le relais privilégié de leurs demandes de travaux. Nous sommes parfois maître d’ouvrage sur certains chantiers grâce aux aides de l’État destinées par exemple à remplacer les postes de transformation vieillissants qui ne répondent plus aux besoins des communes et de leurs habitants. 

Nous mettons également en place un certain nombre d’actions en faveur de la transition énergétique. Nos missions dans ce domaine vont du conseil en énergie partagé à l’appui des réflexions concernant le photovoltaïque ou la chaleur renouvelable pour lesquels nous bénéficions de subventions. Nous contribuons en outre à la création de petits réseaux de chaleur pour offrir une source d’alimentation commune aux bâtiments publics situés à proximité les uns des autres, à l’image des écoles et des mairies. 

Nous gérons enfin le déploiement d’un réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques. Il s’agit là d’une stratégie d’investissement en propre pour que les usagers puissent bénéficier d’un réseau optimal à l’échelle du département. Nous avons d’ailleurs créé une centrale d’achat pour les communes qui souhaitent investir dans des bornes intégrant notre réseau Ecocharge 77. 

Quels sont les enjeux du syndicat à court et à moyen terme ?

À moyen terme d’abord, notre objectif est de soutenir les collectivités dans leur stratégie de transition écologique, et ce, à différents niveaux. Cela est d’autant plus prioritaire à l’approche d’un futur mandat et du renouvellement des exécutifs à l’échelle municipale en 2026. 

À plus court terme, notre attention se concentre notamment sur la question de l’éclairage public pour anticiper et d’accompagner la mise aux normes des éclairages, mais toutes nos actions sont guidées par la recherche d’une efficacité énergétique, à l’échelle des réseaux comme à celle des bâtiments.

Quel est votre parcours professionnel ?

Après 18 ans d’expérience au sein de collectivités territoriales, j’ai souhaité évoluer vers des postes de direction générale. J’ai donc passé et réussi le concours d’ingénieur en chef territorial puis suivi un an de formation au sein de l’Institut national des études territoriales (INET) de Strasbourg. 

Ma volonté était de valoriser ce parcours de formation en m’orientant vers un poste grâce auquel développer une approche stratégique des sujets traités et être à la croisée des services publics et des ambitions politiques, ce que permettent les missions d’un DGA. 

Quelles ont été vos motivations pour rejoindre la Fonction publique ?

L’intérêt général a largement guidé mon entrée dans le secteur public. J’ai d’abord travaillé sur la question de l’aménagement du territoire au cours des stages qui ont ponctué ma formation initiale, ce qui m’a aidé à comprendre l’importance de l’intérêt général pour dépasser les enjeux particuliers et économiques qui guident souvent les lotisseurs et les promoteurs immobiliers. 

Le hasard a fait que j’ai réalisé tous mes stages d’études au sein de collectivités territoriales. Je reconnais désormais volontiers que j’aime évoluer dans une structure qui fixe le cadre plutôt que dans celles qui sont tenues de le respecter. 

Quelles sont vos principales missions en tant que Directeur Général Adjoint en charge des Services Techniques ?

En tant que DGA, je sers principalement de soutien et d’appui aux 5 chefs de service qui se trouvent sous ma responsabilité. En interne, je m’assure que les meilleures conditions de travail soient réunies pour l’ensemble des agents de ces différents services. 

Je réalise également un travail de médiation entre les services et les entreprises mandatées, voire entre les services et les élus. Mon métier s’accompagne d’un volet pédagogique important, notamment parce que le syndicat est encore méconnu par des communes qui ont du mal à suivre l’évolution de nos modes d’intervention imposée par les changements d’ordre budgétaire ou géopolitique. 

J’effectue en parallèle un travail de co-construction de la feuille de route des services du syndicat avec les élus thématiquement concernés. Cette collaboration permet de fournir à ces derniers tous les éléments nécessaires à la prise de décision dans leurs domaines de compétences. 

Je contribue enfin à la gestion des ressources humaines et financières de la structure en assistant par exemple les chefs de service lors des processus de recrutement de nouveaux agents et en les appuyant dans le suivi de l’exécution budgétaire.  

Comment décririez-vous votre expérience candidat auprès de notre cabinet de recrutement ?

L’accompagnement offert par Parcours Public RH m’a semblé assez individualisé dans la mesure où Anaïs BARTHÉLÉMY a été ma seule interlocutrice tout au long du processus. J’ai particulièrement apprécié le fait d’être face à quelqu’un qui paraissait avoir un réel pouvoir sur le recrutement, là où des cabinets de plus grande envergure ont un fonctionnement plus hiérarchique et cumulent le nombre de consultants et de chargés de recrutement pour la gestion d’un seul et même dossier. 

J’ai perçu une réelle fluidité dans les échanges et j’ai eu le sentiment qu'Anaïs BARTHÉLÉMY cherchait vraiment à savoir qui j’étais, au-delà de mes simples compétences professionnelles. Le suivi post-recrutement est également rigoureux de la part du cabinet puisque j’ai eu l’occasion d’effectuer un bilan tripartite avec cette dernière et le DGS du syndicat quelque temps après ma prise de poste.

Cette continuité relationnelle est intéressante, d’autantque j’étais face à un vrai challenge en cherchant à rejoindre le monde de l’énergie qui m’était alors inconnu : je ne me suis jamais senti jugé et j’ai trouvé la relation fluide et honnête de bout en bout.